40 ans, trop jeune pour mourir (Marie-Paule Eskénazi)
Après avoir affronté une séparation, un déménagement hâtif, des dettes et un changement de travail, Marie-Paule, quarante ans, trois enfants en bas âge, apprend qu’elle a un cancer du sein inopérable. S’ensuivent deux opérations, une chimio et plusieurs mois de kiné, mais l’héroïne doit se rendre à l’évidence : elle est condamnée.
Parce qu’elle est lassée par la douleur physique et la souffrance psychique, parce qu’elle ne se sent plus capable de « poursuivre ce combat quotidien […] ce traitement lourd qui [lui] donne l’impression de ne plus [s’] appartenir », parce qu’elle n’a plus la « force de [s’]affronter [elle]-même », elle prend une décision un peu folle : se congeler vivante, jusqu’à ce qu’une solution médicale soit trouvée pour lui permettre de guérir et de ne plus vivre de rechute.
Présenté comme ça, le résumé pourrait donner l’impression que nous sommes face à un récit de science-fiction en version loufoque, du style Hibernatus. Il n’en est rien. L’histoire nous est racontée à travers le point de vue de deux personnages : Marie-Paule et Andrée, une jeune stagiaire dans un commissariat de police, qui va recevoir dans le courrier quotidien une lettre lui annonçant la disparition d’une personne « morte sans cadavre ».
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