Une si jolie couleur verte (Émilie Gérard)
Une si jolie couleur verte s’ouvre sur la vie quotidienne de quatre personnages vivant dans des endroits éloignés de la planète : il y a Adèle qui habite dans sa ferme en Ardèche avec ses trois enfants et s’occupe de ses chèvres et son fromage ; il y a Lucas, qui vit reclus dans son studio à Bruxelles, accro aux cigarettes et aux jeux vidéo, en marginal convaincu ; il y a Fukuo, un riche chef d’entreprise à Nagasaki qui gère ses succursales dans le monde et travaille avec son fils qui le déçoit ; enfin, il y a Jürgen, qui travaille à l’Observatoire Astronomique en Arizona et vit paisiblement avec Helen, la femme qu’il aime.
Rien n’est parfait dans ces vies, mais tout bascule lorsque Jürgen découvre un astéroïde de 42 kilomètres de diamètre qui se dirige droit vers la Terre à une vitesse de 30 kilomètres par seconde. Passé le choc de la sidération, du déni et les recalculs pour s’assurer de l’exactitude de la découverte, le verdict tombe : l’astéroïde va toucher la terre dans six mois et signer l’arrêt de mort de la race humaine.
Les astrophysiciens se voient dans l’obligation de prévenir les chefs d’état du monde entier, épreuve difficile car ces derniers sont persuadés qu’une solution est possible pour sortir de l’impasse. Ils exigent des propositions d’actions, mais le gros problème à gérer, c’est le manque de temps. Six mois pour préparer une tentative à la Armageddon, c’est trop court…
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